L'Université du Roi Khalid a ajouté une nouvelle réalisation scientifique à son bilan de recherche après qu'une équipe scientifique de l'université a mené avec succès une percée et obtenu un brevet de l'Autorité saoudienne de la propriété intellectuelle. Le brevet porte sur une méthode avancée d'utilisation de pelures de figues de Barbarie (Opuntia ficus-indica) pour purifier l'eau contaminée par les déchets industriels, ce qui représente un bond significatif dans les technologies environnementales et les solutions de durabilité.
La chef de l'équipe de recherche, le professeur Fatima Ali Al-Zahrani, a déclaré que cette réalisation est le résultat d'un travail de recherche conjoint avec le Dr Badria Mohammed Al-Shehri de la Faculté des sciences appliquées de Mahayel Asir à l'Université du Roi Khalid et le professeur Reda Mohammed Al-Shishtawi de la Faculté des sciences de l'Université du Roi Abdulaziz. Elle a expliqué que l'idée est née de la valorisation de déchets agricoles abondants, tels que les pelures de figues de Barbarie, et de leur transformation en un matériau efficace pour le traitement des polluants industriels et chimiques. Al-Zahrani a ajouté : « Notre étude a prouvé que cette technologie peut atteindre des taux d'élimination des polluants élevés, supérieurs à 98 %, avec la possibilité de réutiliser les pelures traitées plusieurs fois sans perte significative d'efficacité, ce qui en fait une solution économique, pratique et respectueuse de l'environnement. »
Al-Zahrani a précisé que ce qui distingue cette invention est le mécanisme de traitement innovant, qui consiste à exposer les pelures à des ondes ultrasonores et à des solutions alcooliques. Cette étape s'est avérée efficace pour augmenter la porosité de la surface des pelures et renforcer leur capacité d'adsorption dans des environnements acides, basiques ou neutres. Elle a souligné que cette technologie ne contribue pas seulement au traitement de l'eau contaminée, mais offre également un modèle pionnier pour le recyclage des déchets agricoles et leur transformation en solutions environnementales de grande valeur.
Elle a également confirmé que ce travail ouvre de nouvelles perspectives pour le développement de matériaux naturels capables de concurrencer les matériaux industriels coûteux dans le domaine du traitement environnemental, surtout avec les défis mondiaux croissants liés à la rareté de l'eau et à la pollution industrielle. Elle a également noté que la technologie proposée se distingue par son efficacité énergétique par rapport aux méthodes traditionnelles, en plus de sa faisabilité économique et de sa facilité de mise en œuvre dans les environnements industriels et communautaires.